Un aller-retour à Marseille

Voilà des semaines que nous nous préparons, que nous apprenons, que nous essayons de devenir des marins. Enfin, des matelots, aspirants marins. Dominique nous a fait sortir quelques fois déjà, sur Coyote et sur Jasmin. Les sorties devant La Grande Motte deviennent faciles : il est temps d’essayer autre-chose. De s’aguerrir un poil, sur une navigation un peu plus longue. Histoire de tester notre organisation à bord, notre gestion de la fatigue, de la navigation, de la météo, des repas, etc.

Première navigation hors des sentiers battus

Jeudi matin, 10h, départ pour notre première navigation véritable : un aller-retour jusqu’à Marseille, non-stop, où nous avons prévu de contourner, de nuit, l’île du Plannier.

Nous nous sommes installés la veille sur le bateau, et y avons passé une bonne nuit. Peu de sommeil pour moi : j’étais déjà dans la navigation du lendemain !

A l’aller, le vent nous poussait gentiment vers notre destination : il nous manquait une grande voile d’avant pour en bénéficier pleinement. Elle nous a été livrée le lendemain !
Le sens marin vient petit à petit, les manœuvres, rares sur une telle traversée, s’améliorent à chaque fois.
Béa a été patraque une partie de la journée…

Béatrice, frigorifiée, peu avant l'arrivée

Notre premier coucher de soleil en mer, nos premiers repères lumineux au loin. Avec une quasi pleine lune et un ciel étoilé pour nous accompagner. Quelle expérience 

Derrière le génois, à l'est, la lune se lève
La lune éclaire le ciel et ses nuages.

On a contourné l’île du Plannier tard dans la soirée, et le vent s’est renforcé quand je suis allé me coucher, après 23h. Béa a pris la barre. Dominique a été clair au retour : Béa à très bien barré, au près et même au près serré. Chapeau !

Sommeil en tranches : 2h pour moi, de 23h30 à 1h30, sans réussir à dormir, puis encore un peu de 4h30 à 6h, avec un vrai sommeil de bébé. Je ferai la veille seul sur le pont durant 2h durant la nuit. Magique !

Première nuit seul sur le pont, froid et humide

Deux essais pour remettre Jasmin à sa place, mais la seconde tentative (avec moi aux commandes) sera la bonne. Sans vent, je pense bientôt pouvoir rentrer notre gros bébé tout seul…

Que retenir ?

Superbe expérience, merci à Dominique pour son accompagnement, ses conseils, la formation sur mesure qu’il nous dispense.
Au printemps nous chercherons notre autonomie complète…
Bravo à Béa pour sa présence malgré son état (un reste d’intoxication alimentaire). Elle s’est chargé de l’approvisionnement et des repas : miam !

Belle sortie par cette froide journée et cette froide nuit de décembre. Nous sommes bien équipés, Jasmin, notre beau bateau, a été à la hauteur de nos espérances. Que du bonheur…
Bravo à nous pour ce baptême !
Vivement la prochaine sortie…

Premier lever de soleil en mer

Deux essais pour remettre Jasmin à sa place, mais la seconde tentative (avec moi aux commandes) sera la bonne. Sans vent, je pense bientôt pouvoir rentrer notre gros bébé tout seul…

De retour à notre place à La Grande Motte

Que retenir ?

158 NM, soit 260 kilomètres, en 24h, à peu de choses près. Des quarts de 2 heures durant la nuit : il faut apprendre la veille, le réglage des instruments, le repérage sur la côte…

Nous étions bien équipés mais il faisait froid : il m’a fallu du temps pour penser à allumer le groupe électrogène afin de chauffer un peu l’intérieur du bateau…

Superbe expérience, merci à Dominique pour son accompagnement, ses conseils, la formation sur mesure qu’il nous dispense.
Au printemps nous chercherons notre autonomie complète…
Bravo à Béa pour sa présence malgré son état (un reste d’intoxication alimentaire). Elle s’est chargée de l’approvisionnement et des repas : miam !

Jasmin, notre beau bateau, a été à la hauteur de nos espérances. Que du bonheur…
Bravo à nous pour ce baptême !
Vivement la prochaine sortie…

Le marin se révèle en moi, la mer m'appelle...

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À méditer…

Qui n’a pas quitté son pays est plein de préjugés.

Carlo Goldoni