Deux jours à Malaga

Jeudi 29 octobre

Ce matin, grand bruit qui nous réveille : un ferry vient manœuvrer dans le port !

Le reste de la journée est consacrée à visiter la ville, l’Alcazaba et le Castillo de Gibralfaro. Excellentes visites qui justifient à elles seules de venir à Malaga !

Le soir, restaurant “Angus“, à 16h (eh oui, on est en Espagne !) : excellent choix…

Alerte COVID ! L'Andalousie ferme ses portes...

18h : dernières nouvelles !

Cagadoum ! La région Andalouse où nous sommes ferme ses frontières demain, vendredi, à minuit !
Bon, on a prévu de partir demain soir direction Gibraltar, avec éventuellement un stop à Marbella. Alors Marbella, ce sera une autre fois !
Et si la marina de La Linea, côté espagnol de Gibraltar, là où on a prévu un stop, pose problème, alors on ira directement côté britannique.

Quel bazar !
Correction : toute la côte jusqu’à « La Linea » est en Andalousie. Nous devrions donc pouvoir avancer un peu.
Mais reste la fermeture de la région : soit nous partons demain pour La Linea, et restons 9 jours (durée de fermeture prévue) avant de quitter la Méditerranée. Soit nous partons pour Gibraltar (côté britannique) et pouvons-donc partir vers les Canaries à notre guise.
Il reste enfin le choix, qui ne m’emballe pas, de passer côté marocain…
Bref, on verra…

21h : dernières nouvelles – bis

Merdoum bis !
Il semble que Malaga soit fermée également.
C’est-à-dire que nous ne pourrons pas sortir de la ville (par mer ou par la terre, par exemple pour visiter la région) avant le 9 novembre.
Soit on s’en va maintenant, soit on reste 10 jours…
Je crois qu’on va rester…

Vendredi 30 octobre

Les nouvelles du jour : réparation (j’espère) d’une fuite d’huile moteur et départ de Málaga. On vous parlera du spectacle de flamenco de ce soir plus tard…
La fuite d’huile…
Il y a peu j’ai constaté qu’une quantité d’huile noire se trouvait au fond du compartiment moteur. J’ai nettoyé comme j’ai pu et j’ai profité de la navigation tranquille vers Málaga pour essayer de trouver l’origine de la fuite.
A priori ça viendrait de l’arrière du moteur, vers les poulies de la courroie de distribution. Elle a été changée au printemps…
Aujourd’hui, nettoyage de la zone pour essayer de voir s’il y a un truc de desserré, coupé, etc.
Je démonte les choses petit à petit, je commence à y voir plus clair.
Je nettoie. Rien à signaler : tout semble normal, pas d’anomalie visible…
Tout d’un coup, je remarque une goutte d’huile qui tombe d’un bout de tuyau : étrange…
Je regarde les photos : je n’ai pas déboîté ce tuyau, d’ailleurs son collier de serrage est loin en arrière…
Il a en fait été déboîté au printemps, lors du démontage des filtres à air, pour accéder à la courroie de distribution. Et il n’a jamais été remis en place…
Bon, je ne sais pas trop ce qu’un tuyau qui suinte l’huile moteur fiche dans ce qui semble être un filtre à air, mais je le remets en place. Et je remonte tout. On verra si c’était la solution.

 

Ce soir, spectacle de flamenco. Le tout dernier qui existe dans la région en cette période de crise. Une toute petite salle, une danseuse hors d’âge, un chanteur inspiré : un moment étrange parmi tant d’autres.

En revenant vers Jasmin nous nous rendons compte que la ville est pleine de bars et de restaurants très sympas, à deux pas du port. Nous partons ce soir, à 22h30, mais si nous avions dû rester, nous aurions eu de quoi passer de bons moments…

La ville est en principe fermée depuis hier, mais la police portuaire m’a dit que nous pouvions partir quand nous le voulions. C’est la pleine lune, la mer est plate, la houle à peine sensible, il n’y a pas de vent. Nous sommes au moteur, à 6 nœuds : arrivée prévue demain matin vers 9h…

22h : Il est temps de partir pour Gibraltar...

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À méditer…

Un voyage se mesure mieux en amis qu’en miles.

Tim Cahill